Ça faisait un certain temps qu’ils le
cherchaient, ils l’ont trouvé. Vendredi, les État-Unis ont été victimes
d’une formidable attaque informatique menée par les amis de Julian
Assange et de Wikileaks.
Tweeter, Notify, Netflix, eBay… Tous les grands du web paralysés ou presque et sur toute l’étendue du territoire US.
Les services américains de la Sécurité intérieure et du Federal
Bureau of Investigation n’ont pu que constater les dégâts en se grattant
la tête :
« Le ministère de la Sécurité intérieure et le Fédéral Bureau of Investigation sont déjà au courant [des attaques, ndlr] et en train d’enquêter sur toutes les causes possibles. »
Si l’attaque n’était pas revendiquée, Wikileaks se la jouait goguenard :
« M. Assange est toujours vivant et WikiLeaks publie toujours. Nous demandons à nos partisans d’arrêter de malmener l’Internet US. Vous avez prouvé ce que vous aviez à prouver. »
Mr. Assange is still alive and WikiLeaks is still publishing. We ask supporters to stop taking down the US internet. You proved your point. pic.twitter.com/XVch196xyL— WikiLeaks (@wikileaks) 21 octobre 2016
Pouvait-il y avoir meilleure démonstration que la Toile n’est pas la propriété des grandes puissances, mais en est le point faible où les hackers de tout poil — y compris des citoyens de base — peuvent s’en donner à cœur joie et reprendre le pouvoir.
Photo : Vendredi 21 octobre : des attaques de hackers sur tout le territoire US.
Le Yéti
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