Tweeter, Notify, Netflix, eBay… Tous les grands du web paralysés ou presque et sur toute l’étendue du territoire US.
Les services américains de la Sécurité intérieure et du Federal Bureau of Investigation n’ont pu que constater les dégâts en se grattant la tête :
« Le ministère de la Sécurité intérieure et le Fédéral Bureau of Investigation sont déjà au courant [des attaques, ndlr] et en train d’enquêter sur toutes les causes possibles. »
Si l’attaque n’était pas revendiquée, Wikileaks se la jouait goguenard :
« M. Assange est toujours vivant et WikiLeaks publie toujours. Nous demandons à nos partisans d’arrêter de malmener l’Internet US. Vous avez prouvé ce que vous aviez à prouver. »
Pouvait-il y avoir meilleure démonstration que la Toile n’est pas la propriété des grandes puissances, mais en est le point faible où les hackers de tout poil — y compris des citoyens de base — peuvent s’en donner à cœur joie et reprendre le pouvoir.

Photo :  Vendredi 21 octobre : des attaques de hackers sur tout le territoire US.

Le Yéti