jeudi 25 avril 2024

Macron, champion olympique ?

Olivier Cabanel

Faudrait être sourd et aveugle pour ne pas savoir que la France va accueillir les J.O. dans quelques mois... et la ministre des sports nous en a appris de bien bonnes…

En effet, notre président est au top des disciplines olympiques… sur l’antenne d’Europe 1, sa ministre des sports n’a pas hésité une seconde a évoquer les liens qu’avait Emmanuel Macron avec le sport…

Dans l’émission de Jacques Vendroux, lequel avait invité la ministre, celle-ci a brossé un tableau dithyrambique de la situation, assurant que toute la France était mobilisée, que le succès serait au rendez vous, que les billets se vendaient comme des petits pains, et que leur prix était abordable...ce qui reste à prouver,

Car avec des places à près de 1000 , on reste quand même un peu loin des prix « abordables »… même s’il est vrai qu'un amateur chanceux pourrait trouver des billets à 24 € pour assister à certaines épreuves...

Vous devrez quand même débourser pour assister à la finale du 50 mètres nage libre la modeste somme de 980 €lien

Mais surtout on apprenait qu’Emmanuel Macron pourrait postuler dans de nombreuses disciplines… : la boxe, par exemple…Lien

C’est vrai que les réseaux sociaux nous ont abreuvé d’images du Prez, muni de gants de boxe, et doté de biceps impressionnants, dus, comme tout le monde l’a deviné, à l’intelligence artificielle... et ce n’est pas tout…

Son épouse affirme que, deux fois par semaine, il ferait 45 minutes d’entraînement, de l’échauffement, de la boxe...lien

Hélas pour lui, une spécialiste de ce sport, Isabelle Gaignon affirme : « dans sa posture, dans son attitude, on voit bien qu’Emmanuel Macron ne sait pas boxer ».

D’ailleurs, une chose est certaine, le président de la république n’est pas très estimé par les fans de sport, comme il a pu le constater lors de la coupe du monde de rugby, à l’occasion de laquelle, il a pu avoir quelques doutes sur sa popularité. lien

Mais revenons à la ministre des sports, elle en fait des tonnes, notamment sur la flamme olympique, sans pour autant s’étonner que le passage du gadget enflammé coûte 180 000 € pour chaque département, et 50 000 € pour chaque ville traversée... en ces temps ou le ministre du budget cherche désespéramment 20 milliards, ça tombe plutôt mal. lien

Et hélas ce n’est pas tout…

Les médailles et torches des J.O. vont voyager en malles signées Louis Vuitton, l’une des marques du groupe LVMH... or ces malles sont vendues pour la modeste somme de 45 000 €... à l’évidence, de tels objets ne pouvaient voyager dans de simples valises...lien

C’est d’autant plus amusant que l’histoire de la flamme olympique est une belle invention, et qui est sorti du chapeau de quelques illuminés en...1928, dixit Alexis PoulinLien

Ça n’empêche pas qu’en janvier 2023, le gouvernement a annoncé que la part du financement public des jeux passerait à 2,4 milliards d’eurosLien

On pourrait aussi évoquer l’habillement des sportifs, qui, pour aider l’artisanat français est fabriquées en Italie, par Berlutti, pour certains, (lien) d’autres au Portugal, les autres bien plus loin… au VietnamLienLe prix de ces tenues ? 4000 €, pour les 1500 athlètes et leurs accompagnants. lien ne parlons pas de la mascotte que certains apparentent à un clitoris...lien

Quand on sait que les seuls intérêts de la dette française sont de plus de 50 milliards cette année, on peut s’interroger...lien

Et les rats ?... Ils prolifèrent... et n’ont pas besoin de montrer patte blanche pour s’y multiplier, au contraire des parisiens qui ne pourront pas aller partout sans leur césame...lien

Interrogée sur la « baignabilité » de la SeineOudea-Castera assure que tout va bien, semblant persuadée qu’ « on sera au rendez vous » affirme-t-elle, avouant quand même à demi mots « on a encore un petit peu de travail... concernant la construction de toutes les infrastructures de collecte des eaux pluviales, afin qu’elles ne se mélange pas avec les autres, pour éviter la pollution »…

Les eaux pluviales seraient donc, à l’en croire, un risque de pollution pour les eaux de la seine... étonnant…

Il s’agit dit-elle « d’éliminer 75 % des pollutions de la Seine pour permettre la bonne tenue de ces épreuves (…) Jacques Chirac l’avait annoncé, et bien Emmanuel Macron l’a fait  », martelle-t-elle... « on a fait un travail exceptionnel » assure-t-elle et on ne demande qu’à la croire…

Mais ce n’est pas l’avis de quelques experts…notamment ceux de l’ONG Surfrider Foundation, lesquels affirment, sur la base des 14 prélèvements effectués d’octobre 2023 à fin mars 2024 : « les eaux se révèlent au dessus, voire très largement au dessus des seuils recommandés pour la baignade  ». lien

Alors que la norme indique que la contamination fécale ne doit pas dépasser les 1000 unités (E.coli et entérocoques), les prélèvements montrent des concentrations régulièrement supérieures à 2000 ufc, faisant dire à Marc Valmassoni, coordinateur de l’ONG : « en terme sanitaires, les athlètes sont exposés à des pathologies comme la gastro-entérite, la conjonctivite, l’otite ou des problèmes cutanés  ». lien

D’ailleurs une séance de natation, celle du 4 août, a dû être annulée. Lien

Mais la ministre est confiante…Et elle en remet une couche sur son cher président : « il vit le sport, il en fait lui même, foot, tennis, boxe, il connaît tous les athlètes, il veut tout savoir sur chacun d’entre eux... il a organisé un repas avec tous ces athlètes, 2 heures et demi... ».

Elle s’exprime ensuite sur la cérémonie d’ouverture, du 26 juillet : « ce sera sur la planète l’espace le plus sécurisé (…) 45 000 force de sécurité, démineurs, brigades à cheval, drones, agents de sécurité privés, forces d’interventions spéciales, 350 gendarmes du GIGN, 100 plongeurs démineurs, le RAID...fouilles dans toutes les zones, la défense aérienne, avec un rayon de 150 km sous la protection de l’armée, tout ça pour protéger les 220 000 personnes qui seront présentes sur le quai haut, en plus des 104 000 qui seront au bord du fleuve...(…) il n’y a pas de menaces contre les jeux...  »…

Nous voilà donc rassurés…mais tout le monde l’est-il ?

Dans le numéro du Point du 18 avril, apparemment non ... puisqu’on y apprend d’entre 150 000 et 200 000 chiites vivent en France, discrètement, car si la France ne considère pas comme terroriste la branche armée du Hezbollah, le mouvement politique échappe à sa vigilance...lien

Pour résoudre la délicate question des SDF qui, malgré les promesses présidentielles, des solutions ont été trouvées…

Par contre, les J.O. ne font pas que des malheureux, car si de nombreux étudiants sont chassés de leurs appartements du crous afin qu’on puisse y loger les touristes venus assister au Jeux, des particuliers se remplissent les poches, en louant leurs appartements pour des sommes quasi astronomiques...1000 € la semaine, pour celui là.

Pour finir par un sourire, nous ne pouvons échapper à la vidéo d’Hugues Lavigne, qui a connu un succès considérable sur les réseaux sociaux...

Pas de doutes, ces J.O. seront une réussite...pour certains.

Comme dit un internaute taquin : « ces J.O. vont coûter les yeux de l’athlète  »

agoravox.fr

La riposte unitaire des gauches est indispensable. Nécessaire. Urgente.

Antoine Manessis

Le 23 avril, on apprend  que c'est au tour de Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire de la France Insoumise-NUPES à l'Assemblée nationale, d'être convoquée par la police dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme". 

Mathilde Panot a bien fait l'objet d'une plainte de la part de l'Organisation juive européenne (OJE). Une organisation sioniste de soutien à la colonisation et l'occupation  Israélienne, aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité du gouvernement fasciste de Netanyahou, une organisation qui calomnie et insulte les anti-sionistes en les amalgamant mensongèrement aux anti-sémites.

Faut-il préciser une fois encore devant les faussaires et les négationnistes que nous, NBH, considérons l'anti-sémitisme comme un délit criminel comme tous les racismes.

Un sénateur LR (droite extrême),Stéphane Le Rudulier, a pour sa part rappelé avoir saisi la justice "contre plusieurs élus LFI."

Mathilde Panaud alerte solennellement : "C'est une instrumentalisation grave de la justice visant à bâillonner des expressions politiques. C’est la première fois dans toute l’histoire de la Vᵉ République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave", a déclaré la députée. Ajoutant "Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours du peuple palestinien".

Jean-Luc Mélenchon a réagi : "Les associations amies de Netanyahou osent porter plainte contre la présidente de notre groupe parlementaire à propos de son communiqué du 7 octobre. Comme les interdictions de conférences et les condamnations de syndicalistes ont pu se faire sans trop de solidarité, comme certains médias ont concentré leurs coups sur nous sans opposition, l'extrême-droite avance. Les associations amies de Netanyahu osent porter plainte contre la Présidente de notre groupe parlementaire à propos de son communiqué du 7 octobre. La police convoque sans état d'âme à tour de bras une liste que l'on dit très longue. Toute la sphère politique et intellectuelle anti génocide est menacée. Un événement sans précédent dans l'histoire de notre démocratie. On sait dorénavant qui menace la liberté de conscience et pourquoi : protéger un génocide !"

Sandrine Rousseau commente : "Apologie' ? Tout cela devient lunaire. Si ce n’était dramatique, nous pourrions en rire".

Entre les interdictions de conférences et de réunions de la FI, de manifestation pour la paix et le cessez-le-feu en Palestine, la convocation des Insoumises Rima Hassan et, depuis ce jour 23 avril, Mathilde Panaud pour "apologie du terrorisme", la convocation sous le même prétexte de Philippe Poutou et Anasse Kazib et de l’interdiction par le préfet de police de Paris, le macroniste Laurent Nunez, (finalement cassée par la justice) de La Marche contre le racisme, l'islamophobie et pour la protection de tous les enfants du 21 avril, les poursuites contre des militants responsables de la CGT dont l'un, secrétaire départemental de la CGT du Nord, a été condamné à un an de prison avec sursis, de plus en plus nombreuses sont les voix qui s’élèvent contre le recul des libertés démocratiques, sur fond de agressions, calomnies, insultes, amalgames des droites, liées à l’expression de la solidarité au peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie. 

Face à cette situation de plus en plus préoccupante et menaçante, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a lancé un appel à toutes les forces de gauche à s’unir "contre le cours répressif"." Pourquoi ne pas organiser ensemble un grand meeting unitaire de la gauche sociale et politique contre le cours répressif qui nous menace tous ? Pourquoi ne pas afficher cette large unité même dans une période électorale ? Le sursaut ou la routine qui risque de nous engloutir ?"

Plusieurs parlementaires de gauche ont salué l’initiative. « Les libertés publiques, syndicales, démocratiques, valent bien que nous fassions cause et tribune communes pour quelques heures », a déclaré le député écolo Benjamin Lucas. « Faisons-le, oui », a aussi approuvé Sandrine Rousseau, tout comme la présidente du groupe écolo à l’Assemblée,  Cyrielle Chatelin.

"Devant les menaces sévères contre nos libertés publiques, il est urgent de créer un front populaire large avec syndicats, militants associatifs et élus !" a répondu Manon Aubry tête de liste de la FI aux Européennes. "Une nécessité évidente", estime quant à lui Éric Coquerel, président Insoumis de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale. Clémentine Autain députée FI dit "oui !" à la proposition, ajoutant "Cette ambiance de maccarthysme du XXIe siècle est intolérable." Le maire de Trappes et coordinateur national de Génération.s, Ali Rabeh, souscrit également à l’initiative.

Sous une forme ou une autre, sous plusieurs formes d'ailleurs, au sommet et à la base, il est évident qu'une riposte unitaire des gauches, politique, syndicale et associative, pour la défense des libertés dans notre pays est indispensable. Nécessaire. Urgente. Depuis des mois, et particulièrement depuis l'approfondissement de la crise au Proche-Orient, une vaste campagne visant en priorité la France Insoumise mais aussi toute la gauche se développe visant à criminaliser la solidarité internationale et à l'amalgamer, ce qui est particulièrement abjecte, à l'anti-sémitisme.

Cette vaste opération va de l'extrême-droite à certains éléments troubles d'un gauche bourgeoise et macron-compatible. Macronie, LR, RN et leurs chiens de garde se sont lancés dans cette véritable conspiration politique, médiatique et idéologique.

La riposte de la gauche à ce 6 février rampant doit être à la mesure du danger. Car c'est le néo-fascisme qui profitera la plus de cette ambiance délétère et liberticide que les forces bourgeoise du capital instaurent dans notre pays.

Unissons -nous pour la liberté, l'égalité et la fraternité.

Antoine Manessis

La liberté d'expression ne se divise pas !!!

Régis de Castelnau

La convocation par la police de Mathilde Panot est d’une gravité exceptionnelle.

Aucun démocrate ne peut accepter ce qui est en train de se produire. La présidente du groupe parlementaire LFI est convoqué dans le cadre d’une procédure pour apologie du terrorisme pour le contenu du communiqué publié par son groupe le 7 octobre 2023.

Une officine prétendant disposer du pouvoir d’ester en justice, a décidé de se transformer en parquet privé et de systématiquement poursuivre pour «apologie du terrorisme», toute personne qui s’oppose ou critique la politique du gouvernement israélien et notamment le massacre en cours à Gaza.
Les autorités judiciaires françaises acceptent une telle situation, puisque le Garde des Sceaux en personne a donné des instructions au parquet pour entamer des procédures qui sont autant d’atteinte à la liberté d’expression pourtant garantie par l’article article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et par la Constitution de la république.
Plus de 650 procédures ont été diligentées sur décision des magistrats du parquet. Dont certaines ont d’ores et déjà abouti à de lourdes condamnations.
Au-delà du caractère inepte des incriminations utilisées, force est de constater que, dans le même temps, aucune procédure n’a été entamée contre les auteurs de déclarations racistes, d’apologie de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, qui ont inondé certains organes de presse.

Cette partialité, cette application d’un double standard, ce deux poids deux mesures démontrent s’il en était besoin, le caractère DIRECTEMENT POLITIQUE DES PROCEDURES ET DES DECISIONS JUDICIAIRES. Force est également de constater que la justice française n’entend pas faire respecter la loi mais bien exprimer son soutien à la politique israélienne en interdisant sa critique. Par conséquent, cette partialité prive les procédures de toute légitimité.

L’application de la loi ne se divise pas

La simple lecture du communiqué du groupe parlementaire LFI le 7 octobre démontre l’absurdité de l’accusation «d’apologie du terrorisme». La volonté d’intimider et d’empêcher la libre paroles est plus qu’évidente.

La liberté d’expression ne se divise pas et les institutions de la République n’ont pas à se mettre ainsi au service d’un gouvernement étranger.


Vu du droit



Accusations d'apologie de terrorisme : à qui le tour ?

Europalestine

«Finalement, les vieillards d’extrême droite qui squattent les plateaux de télévision ont peut-être raison : en France, on ne peut plus rien dire. En revanche, cette censure de masse, cette «cancel culture» inquiétante ne concerne pas les propos racistes et misogynes, qui eux, ont des tribunes quotidiennes dans tous les médias. Elle frappe les voix antiracistes et anticolonialistes, avec une violence jamais vue.» écrit Contre Attaque après la convocation ce mardi de la députée Insoumise Mathilde Panot.

La cheffe de file des élus Insoumis, le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale, apprend qu’elle est convoquée par la police pour «apologie du terrorisme». «C’est la première fois dans l’histoire de la Cinquième République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave sur la base d’accusations fallacieuses» déclare-t-elle dans un communiqué.

«J’alerte solennellement sur cette instrumentalisation grave de la justice visant à bâillonner des expressions politiques. Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables», souligne-t-elle.

Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit nous empêchera de protester contre le génocide en cours du peuple palestinien

«La députée n’est que la dernière cible d’une longue liste de personnalités persécutées dans le cadre d’une véritable chasse aux sorcières qui assimile toutes les personnes qui soutiennent la Palestine à des terroristes», souligne Contre Attaque.

Avant elle, la juriste franco-palestinienne et candidate Insoumise Rima Hassan a été convoquée, mais aussi le syndicaliste et militant révolutionnaire Anasse Kazib, la journaliste Sihame Assbague, la basketteuse Emilie Gomis, qui aussi été démise de ses fonctions dans le cadre des Jeux Olympiques, le syndicaliste CGT Paul Delescaut, qui a été condamné à un an de prison avec sursis pour un tract, des syndicalistes étudiant.e.s de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales… D’autres partis de gauche et collectifs sont menacés, par exemple le NPA.

Ce qui se joue autour des convocations de personnalités pour «apologie du terrorisme» n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Depuis octobre, des dizaines de témoignages font état de convocations du même type après une manifestation, un post sur les réseaux ou autre. Nous ne sommes plus loin des listes et des rafles d’opposant.e.s. Et rappelons-le, à l’automne dernier, la France a été le seul pays au monde à interdire toutes les manifestations pour la Palestine. Des milliers de personnes avaient été verbalisées ou embarquées.

En parallèle, plusieurs meetings de la France Insoumise ont été interdits et la police antiterroriste est déployée contre les écologistes et dans les banlieues quand elles se révoltent.

Cette assimilation de toute parole critique à du terrorisme, et donc à une mise à mort symbolique avant d’être physique, est la suite logique d’un long processus engagé contre les minorités puis contre les mouvements sociaux qualifiés d’ultra gauche.

Souvenons-nous que, depuis des années, un travail de stigmatisation et de déshumanisation méthodique a été mené contre les habitant.e.s des quartiers populaires, ce qui a préparé les esprits à une répression militarisée de ces quartiers et à la mise à mort de nombreux jeunes. Puis le même procédé a visé les contestations sociales, notamment contre les Gilets Jaunes, le mouvement écologiste, puis les grandes grèves de l’année dernière, ce qui a conduit à des milliers de blessés par la police et d’arrestations.

Voilà où nous en sommes au printemps 2024 : de nombreuses manifestations sont interdites, l’opposition est censurée et menacée, le nombre de dissolutions de collectifs explose, les meurtres policiers impunis se multiplient. Pendant ce temps, des milices fascistes peuvent brûler la maison d’un maire ou tabasser des militants avec la bienveillance des autorités.

Il faut le dire concrètement : Macron a d’ores et déjà posé les fondations d’un régime néofasciste. Et tout cela dans la passivité générale, puisque l’écrasante majorité de la population est désinformée au quotidien par les médias des milliardaires. Soyons responsables et lucides : c’est un bloc de solidarité et l’organisation concrète de la résistance qui doit être à l’ordre du jour, avant qu’il ne soit trop tard conclut Contre Attaque.

Source https://contre-attaque.net/2024/04/23/accusations-de-terrorisme-a-qui-le-tour/

Oui, à quand une grande mobilisation unitaire contre le génocide des Palestiniens et la répression de tous ceux et celles qui osent le condamner ?

CAPJPO-Europalestine

Pour qui votait-on ?

Théophraste

Avec la révolution de 1848, le suffrage était prétendu « universel ». Mais il a fallu attendre jusqu’au 21 avril 1944 (presque un siècle) pour que le droit de vote soit reconnu aux femmes. 

Non pas accordé, mais arraché dans le contexte de la Libération où « les forces réactionnaires » serraient les fesses devant un Parti communiste français puissant (et communiste, ouais) et une URSS vainqueure des nazis.

C’est d’ailleurs par le vote d’un amendement proposé par le député communiste Fernand Grenier que ce droit a été établi en France (il existait depuis 1917 en URSS).

Les partisans des femmes confinées dans leur cuisine craignaient qu’elles votent comme leur curé ou leur mari. Aujourd’hui, peu nombreuses à fréquenter les églises et à ne pas être divorcées ou célibataires, trop de femmes désertent les isoloirs. Comme quoi (pardon Aragon), elles ne sont l’avenir de personne. 

Margaret Thatcher nous avait avertis.

Théophraste R. Président du comité littéraire qui travaille sur le féminin de « vainqueur ».

Devinette piégeuse  : Combien de sorcières ont été brûlées en Europe au Moyen-âge ?
Réponse  : aucune, les sorcières n’existent pas. Ce sont des femmes qui ont été brûlées.

Le Grand Soir

Du salariat au bénévolat

fedetlib 

Proverbe indien

 Qui mendit en silence meurt de faim en silence.