dimanche 11 décembre 2016

Coût du travail, peine capitale ou l’ubérisation de l’élimination politique

CyhccQLXEAAdGkM.jpgtgb         


Si c’est pas malheureux !
Pour une fois qu’un jeune fait preuve d’un peu d’initiative, sans rien réclamer à l’état providence, le voilà injustement sanctionné.
C’est pas comme ça qu’on va encourager les jeunes entrepreneurs macroniens - "Si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre" - à devenir milliardaires.
À l’heure on l’on condamne Cahuzac mais où l’on attend toujours les procès de Sarko, Balko et compagnie, est-il bien raisonnable de poursuivre un jeune garçon motivé qui tente de créer un emploi, précaire certes, mais viable à long terme.
Car, si l’on s’en réfère à l’éditocrate éclairé Nicolas Bouzou, un emploi public supprimé, et dieu sait si certains politiques en cumulent, ne crée t’il pas 5 emplois privés à plus ou moins longue échéance ?
Cx26Q8_XcAQTthM.jpg
et puis avouez le, un CDD à 1000 euros/jour, par les temps qui courent, ce n’est pas rien.
C’est d’ailleurs sans doute trop.
1000 balles la balle, pour buter un petit Caudillo suisse, me parait peu rentable et pas du tout compétitif.
En ces temps heureux de concurrence effrénée, de dumping économique et selon un benchmark attentif, un tueur détaché, un killer sans papier ou un djihadiste sans emploi, couterait certainement moins cher et ferait avantageusement baisser le coût du travail.
De plus, en produisant les armes dans quelque pays lointain et miséreux - la Grèce ? - par des enfants exploités, des prisonniers politiques ou de droits communs, des stagiaires, voire, comme nous le suggère avec finesse Pierre Gattaz, des retraités bénévoles, l’on pourrait encore gagner sur les marges et offrir à quelque actionnaire de meilleurs dividendes encore.
Le contrat low cost sur la tête d’un parasite notoirement assisté, voilà une piste intéressante et innovante à creuser.
Non vraiment, voilà un bien mauvais exemple de sanction dans cette France bloquée, qui brime une fois encore l’ initiative privée et l’innovation.

Gageons que Mr François Fion et son blitzkrieg salvateur et visionnaire d’il y a 40 ans, saura nous défaire des pesanteurs sociales et juridiques et permettre à de jeunes entrepreneurs de starts up ambitieuses et originales de libérer les énergies les plus audacieuses.

Aucun commentaire: