Vous ne pouvez pas être sensible si vous n’êtes pas passionné. (Krishnamurti)
Les sociétés, dans leurs « grandeurs »,
machinent les humains par une sorte de robotisation. Certains d’entre
nous ont mal aux autres… D’autres pas. Ce sont ceux qui ne peuvent
ressentir la souffrance des autres comme la sienne qui nous conduisent à
un perte irrémédiable. Alors, ils faut s’ouvrager. Se faire. Se
remettre au monde à partir d’un certain moment et vivre dans la douleur
du doute. Il n’y a pas que les guerres qui font pisser le sang, il y a
celles qui éteignent les âmes. La médecine moderne calfeutre de pilules
les passionnés qui sont – et à raison – à la fois l’un et à la fois les
autres.
C’est un monde qui refroidit. Survivre à
cette sécheresse est demeurer intact en gardant l’écriture dans l’âme de
sa douleur. Les épaves sont nombreuses… Les fondus dans le système
également. Le doute est une lame puissante. Il faut se faire, à partir
d’un certain moment de nos vies. Nous taillader des dogmes. De ce qu’on
nous vend à nous, les machinés.
Nous en sommes à la lutte finale de ne
plus être capable de changer le monde, mais à la lutte de demeurer
intacts et de décider de ce que nous sommes et non pas de ce que nous
avons.
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