De quoi sera fait le demain étoilé ? Le monde retient son souffle et se tourne vers l’Amérique post-Obama.
Quel
sera son héritage entre une Clinton plus faucon que les plus faucons
des républicains et un Trump, véritable caricature d’une Amérique plus
imprévisible que jamais ? Et le monde doit trembler devant ces deux
candidats pour la présidence de la Terre.
Une succession d’un
Obama sur lequel tous les révolutionnaires ont bâti des espoirs d’un
monde plus équitable, moins cynique. L’histoire retiendra que le
récipiendaire du Nobel de la paix a déclenché plus de conflits en deux
mandats que tous ses prédécesseurs. Qu’il a banalisé les frappes aux
drones et leurs milliers de victimes collatérales parmi enfants et
femmes. Qu’il a lâché ses oreilles sur la planète. Qu’il a laissé la
Libye se faire dévorer par BHL et la Syrie brûler pour le bien d’Israël.
Après
deux mandatures qui ont fait beaucoup de mal au monde arabo-musulman,
les Etats-Unis d’Amérique s’apprêtent à élire un nouveau locataire à la
Maison-Blanche. Pour le plus grand bien d’Israël. Ce qui reste de la
Nation arabe vivra certainement ses heures les plus sombres parce que
choisir entre les deux candidats, c’est choisir entre la peste et le
choléra. Entre la chambre à gaz ou la chaise électrique tellement leurs
programmes respectifs divergent pour se rencontrer dans la case. Pour le
plus grand bien d’Israël. Il n’est plus un secret pour personne que les
Etats-Unis d’Obama, des Clinton, mari et femme, de Trump, de Reagan, de
Bush, père et fils, de Truman… ne vit que pour assurer la sécurité de
l’Etat hébreu au détriment des causes justes et de la légitimité
internationale. Hillary Clinton a écrit, alors qu’elle était en poste au
secrétariat d’Etat, que la « meilleure manière d’aider Israël à gérer
la capacité nucléaire grandissante de l’Iran » serait « d’utiliser la
force » en Syrie afin de renverser le gouvernement, ajoutant que c’était
une « bonne chose » de menacer personnellement de mort la famille de
Bachar al-Assad. Donald Trump, son alter ego chez les Eléphants, lui,
fait carrément dans la surenchère promettant que s’il est élu président
des Etats-Unis, il transférera l’ambassade américaine à Jérusalem, la
reconnaissant par-là comme la capitale d’Israël. « Personne n’est plus
pro-Israël que moi. Nous devons protéger Israël », a-t-il encore indiqué
pour prouver sa vassalité à l’Etat sioniste.
Et l’Algérie
qu’a-t-elle à voir dans ces élections étasuniennes ? Tout ou presque,
parce que ça serait une erreur de croire que notre pays n’est pas
concerné par les bouleversements du monde arabe. En effet, on serait
vite dans la ligne de mire d’un quelconque plan de pacification pour peu
qu’Israël ou BHL ne s’intéressent à notre cas. Avec ses principes
inaliénables, l’Algérie a compilé les ennemis qui n’attendent que le bon
moment pour la dépecer.
djazairess.com
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