mercredi 26 juin 2013

Les géants et les nains

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Tandis que le géant Mandela, sur la pointe des pieds, nous quitte, lui qui sacrifia 27 ans de sa vie à sa cause et nourrit l’humanité de son humanité, qui hier encore était considéré comme un dangereux terroriste par tonton Sam, saoulé d’apartheid et d’anticommunisme, le bouffon Mariton tout en mocassins à glands, s’en va soutenir à Fresnes, un petit réac de la manif pour scouts, tombé sous les lois punitives de leur idole Sarko, monté sur pilotis.

Oui à l’heure de l’agonie de Madiba, voir en cet autre Nicolas (Bernard-Busse) excité, une victime de la      « dictature hollandaise » est juste pathétique.
On a les prisonniers politiques qu’on peut. Les zéros qu’on mérite.
Non pas que le petit merdaillon, ce « Jean Moulin Ventilateur » de la branlette partisane, ait eu tort de ne pas se laisser prélever l’ADN, mais peut-être bien, de ne pas ouvrir sa gueule alors que l’infime Mariton votait en son temps cette loi expéditive qu’il pensait réservée aux racailles et gauchistes.
Ironique retour de bâton.
Tandis que l’impayable Fanfoué s’en allait en grandes pompes refourguer du Rafale au dictateur du Qatar, tout en refusant, en catimini, d’en livrer au démocrate vénézuelien Madura, Rafael Corréa président du tout petit Equateur, avait le courage de défier l’empire, d’offrir l’hospitalité à quelque dissident apatride dénonçant les saloperies totalitaires ricaines.
Non, l’admirable Edward Snowden, risquant soit sa peau soit l’exil à balancer les magouilles liberticides de la Stasi anglo-saxonne, ne risque pas de demander l’asile au pays de Flanby.
Flanby a piscine chez l’Emir.
Il fut un temps où la France en ses valeurs universelles s’honorait d’accueillir les opprimés de tous les pays, les réfugiés pourchassés, les bannis, les traqués, mais ça c’était avant, avant que notre pays serve de paillasson à l’Europe, servant elle-même de paillasson à l’empire.
Avant que Flanby ne serve lui-même de paillasson à M6.
Evidemment, quand on en est à quémander trois sous à quelque obscure sous dictature obscurantiste, on peut difficilement prendre le temps de se faire greffer une paire de couilles et se hisser à la hauteur de l’Histoire.

Honnêtement, dans cette France minable, tout à fabriquer du minable populisme de fille à papa, être le minable « prisonnier politique » d’un minable chef de bureau, y’a pas de quoi pavoiser.
Quand les géants s’en vont, restent les nains.

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